Le Syndicat d’énergie à la rencontre des élus locaux à Carbonne
[De gauche à droite : Philippe Fuseau, Vice-Président, Max Cazarré, Vice-Président, Thierry Suaud, Président du SDEHG, Patrick Caseilles, Directeur, Mario Brizio, responsable de secteur technique, Vincent Mandrou, responsable de secteur technique, Catherine Sauthier, responsable de secteur technique.]
Le Syndicat Départemental d’Énergie de la Haute-Garonne (SDEHG) organise des réunions territoriales durant le dernier trimestre 2022 et le premier trimestre 2023 pour échanger avec les maires et les délégués des communes sur les sujets et les enjeux d’actualité, en présence des représentants d’Enedis et des entreprises de travaux.
C’est ainsi que Thierry Suaud, Président du SDEHG, s’est rendu le 18 novembre dernier à Carbonne pour rencontrer les élus communaux du secteur, accompagné des équipes du SDEHG.
Les échanges, particulièrement riches, ont porté en premier lieu sur l’extinction de l’éclairage public. Les élus communaux, particulièrement inquiets face à la hausse soudaine des coûts de l’énergie, recherchent des solutions pour s’inscrire dans la sobriété énergétique et réduire leurs factures d’électricité. L’éclairage public représentant environ 40% des consommations d’électricité des communes, celles-ci sont de plus en plus nombreuses à pratiquer l’extinction de l’éclairage public en cœur de nuit ou à l’envisager.
Le SDEHG a réalisé une enquête auprès des communes de la Haute-Garonne pour capitaliser leurs expériences en matière d’extinction de l’éclairage public au cœur de la nuit.
Thierry Suaud, Président du SDEHG : « Cette enquête met en évidence que 98% des communes ayant instauré une extinction de l’éclairage public en cœur de nuit n’ont constaté aucun problème de sécurité publique depuis. Pour certaines d’entre elles, les services de gendarmerie ont confirmé qu’il n’y avait eu aucune incidence sur les statistiques liées à la sécurité. De plus, 83% des communes pratiquant l’extinction témoignent avoir reçu des retours positifs de la part des habitants qui se disent satisfaits par cette action en faveur de la préservation de l’environnement et des économies d’énergie et de budget. Seules 4% des communes ont eu des retours négatifs portant sur le sentiment d’insécurité ressenti par quelques habitants suite à l’extinction. Il ressort de cette enquête que l’instauration d’une coupure de nuit nécessite une réelle concertation avec les habitants. »